Une école ouverte sur le monde
Tout droit venus du Bénin, Fayçal et Philippe poursuivent leurs études à l’Isara.
Portraits de nos deux élèves-ingénieurs Isara
Etudiant béninois, Fayçal a étudié à la faculté des sciences agronomiques de l’université de ABOMEY CALAVI au Bénin. Après l’obtention d’une Licence professionnelle, il intègre l’Isara en 3e année. Il témoigne :
« Je voulais continuer mes études dans le domaine de l’agroalimentaire et j’ai cherché des écoles d’agronomie en France. J’ai envoyé ma candidature et me voilà aujourd’hui à l’Isara.
Après une licence en économie rurale et gestion des exploitations agricoles dans mon université au Bénin, le cursus Ingénieur Isara est bien dans la continuité de ce que j’ai fait avant.
L’enseignement à l’Isara mélange à la fois théorie et pratique. Au Bénin, nous étions plus sur une approche théorique. C’est une des différences dans l’enseignement des différentes matières. On est aussi plus proche des enseignants que dans mon université. On s’occupe bien de nous à l’Isara.
Mon projet professionnel ? Je souhaiterais travailler dans le secteur de l’agronomie, en lien avec l’économie et la finance. J’aimerais rester en France si c’est possible puis, je souhaiterais rentrer au Bénin pour participer au développement de mon pays. »
Après l’obtention d’un master 1 à la faculté des sciences agronomiques de l’université de ABOMEY CALAVI au Bénin, Philippe intègre l’Isara en 3e année. Il témoigne :
« Je voulais poursuivre mes études d’agronomie en France et j’ai découvert l’Isara, via Campus France. J’ai fait des recherches sur le web et grâce au personnel de l’école, très efficace, j’ai obtenu des réponses rapides sur les modalités d’inscription, la constitution de mon dossier et me voilà aujourd’hui à l’Isara.
J’ai étudié la nutrition et la science des aliments. Ce qui m’intéresse c’est l’alimentation, surtout chez les enfants. Il y a un problème profond de malnutrition dans mon pays. Il y a donc beaucoup à faire pour améliorer la situation.
Dans le cursus Ingénieur Isara, la qualité et l’agroalimentaire sont les matières que je préfère. Les cours de statistiques permettent de faire des collectes de données, de la recherche, des expériences.
Les enseignants sont très à l’écoute. Ils m’aident pour me mettre à niveau. Je trouve une belle entraide à l’Isara. C’est ma première année en France. L’organisation est très bonne, on sait toujours à qui s’adresser.
Plus tard, je souhaiterais travailler en France dans un premier temps, puis voir quelles sont les opportunités qui s’ouvrent à moi en France ou au Bénin. Et peut-être créer ma structure en qualité. Au Bénin, peu de personnes sont formées en qualité. Il y a peu d’experts, peu de lois, le gouvernement impose peu de choses. Il y a donc beaucoup à faire pour offrir une alimentation de qualité. »