De nouvelles envies d’innovation
4 nouveaux projets ont rejoint l’incubateur de l’ISARA, 4 équipes différentes avec un point commun, une envie folle de créer , d’innover !
3 Sens
Juin 2018, une équipe de 10 élèves-ingénieurs de l’ISARA se rendent au concours national d’innovations alimentaires Ecotrophelia et remportent le prix ECOTROPHELIA FRANCE ARGENT et le trophée « Communication et Marketing SOPEXA » pour Inflore & Sens, un stick aux plantes et huiles essentielles, gourmand et nomade, à boire chaud ou froid. Trois d’entre eux, Laura Mineo, Dorian Audegond et Viktor Michalek, décident de tenter l’aventure de l’entrepreneuriat.
Octobre 2018, l’ISARA fête les 10 ans de Foodshkaer qui lance le concours « A Table demain », avec à la clef une place gratuite à l’incubateur, un stand au SIRHA 2019 et la réalisation d’une vidéo professionnelle. Le trio Inflore & Sens est le grand gagnant et rebaptise leur projet « 3 Sens ».
Bottes & Carottes
L’objectif de la start-up : créer des canaux de distribution sensés et efficaces axés sur les fruits et les légumes afin de proposer des produits frais de qualité, ayant du goût et de région. « Il y a un énorme déficit de qualité et de satisfaction ressenti par les clients en GMS. Nous allons relier les deux et permettre un circuit court ».
Lors de leur dernière année à l’ISARA, alors que Valentin choisit d’approfondir ses connaissances dans la gestion de l’innovation et le développement de l’entreprise, Clément et Aurélien s’intéressent quant à eux à l’agroécologie et les innovations agronomiques. A la fin de leurs études, ils décident d’intégrer l’incubateur pour créer Bottes & Carottes en novembre 2018.
« L’innovation de notre projet, c’est le compromis entre la praticité de la grande distribution, la fraîcheur des spécialistes et l’expérience d’achats des primeurs », explique Valentin.
L’équipe se complète parfaitement aujourd’hui : Clément gère l’approvisionnement et les relations avec les fournisseurs, agriculteurs et grossistes, Valentin s’occupe des relations avec les distributeurs et la communication, et enfin Aurélien travaille sur les relations avec le client en magasin et définit la vente des produits.
« L’incubateur nous permet un accompagnement de qualité sur les aspects business et technique, ce qui est judicieux au vu de notre faible expérience. Cela nous permet d’asseoir notre crédibilité auprès de nos partenaires, qu’ils soient financiers ou de la grande distribution. De plus, le fait d’être au contact d’autres jeunes pousses permet une belle entraide au quotidien. » Les premiers tests se feront tout d’abord sur des espaces de vente linéaires, à partir de janvier 2019.
Urban Druids
En 2015 lors d’une Summer School aux Pays-Bas, Philibert, élève-ingénieur en 4e année à l’ISARA rencontre Amalina, étudiante singapourienne en Bachelor Business Development & Management. En parallèle de ses études, Amalina travaille dans une entreprise dédiée à l’exportation de softs drinks vers différents pays asiatiques. De son côté, Philibert se voit proposer le poste de Chef de Produit Innovation dans l’entreprise de marque de vin où il vient d’effectuer son stage de fin d’études. Ensemble, ils décident de créer «Urban Druids » un spiritueux sans alcool distillé à partir de plantes rares.
« Après avoir recherché différents incubateurs, Foodshaker by ISARA est apparu comme la solution la plus pertinente sur ce projet.». Grâce à un accompagnement en R&D « inégalable en Auvergne-Rhône-Alpes », en marketing et commercialisation et en approvisionnement de la part de Foodshaker, Philibert et Amalina souhaitent développer la recette et maitriser le processus afin d’en sortir avec une petite unité de production, à une échelle de micro brasserie pour une commercialisation en France, puis à l’export. D’ici septembre 2019, ils souhaitent être opérationnels et commencer à produire.
Cocomiette
Amandine et Charlotte se rencontrent lors de leurs études en école de commerce à Lille puis évoluent chacune dans des secteurs différents. Pour Charlotte, 4 ans de marketing opérationnel à Hong Kong puis 4 ans de marketing en développement en France chez L’Oréal. Puis, en 2012, afin de donner plus de sens à sa vie professionnelle, elle rejoint l’équipe de Sport dans la ville pour s’occuper de partenariats privés pendant six ans.
Pour Amandine, trois ans à Londres en tant que commerciale dans l’édition, trois ans en Italie dans le marketing commercial dans l’hôtellerie de luxe et elle rejoint également en 2012 Sport dans la ville à Grenoble pour 3 ans. Elle s’implique alors dans l’incubateur Ronalpia pendant deux ans et demi et accompagne en parallèle des projets incubés ce qui lui apporte une première vision du gaspillage alimentaire et celui du pain entre autre.
Il y a 2 ans, discutant de ce gaspillage de pain, Amandine et Charlotte décident de se lancer dans ce domaine en introduisant l’économie circulaire dans l’alimentaire. L’objectif étant de revaloriser le pain. Il s’agit de transformer les invendus de pain en chapelure, afin de produire de la bière et d’autres produits. « Nous sommes convaincues que l’économie circulaire est l’avenir. L’impact environnemental est primordial dans ce projet ».
L’idée de la transformation du pain en bière a déjà été développée par les Belges et les Anglais. Leur but est donc de la dupliquer en France et d’élargir la gamme de produit. Après des essais avec une brasseuse, la bière sera très bientôt commercialisée.
Après avoir fait le point sur leurs compétences et défini les missions de chacune – Opération, production, développement des produits, finance, comptabilité et gestion pour Amandine et marketing, communication, commercial et distribution pour Charlotte – elles ont cherché un incubateur qui pourrait leur apporter un soutien technique.
Cocomiette compte maintenant sur l’accès à la halle technologique et l’accompagnement de FOODSHAKER dans le domaine technique de l’agroalimentaire pour élargir au printemps 2019 la gamme de produits à des biscuits sucrés et salés et créer des recettes.
Pourquoi Cocomiette ? « Coco pour économie circulaire, cocorico-Made in France mais également pour copains et convivialité. Et miettes car c’est à partir de pain séché et broyé transformé en chapelure de pain que nous produisons de la bière. »
« Notre objectif est de revaloriser la matière première et se faire plaisir en mangeant de bons produits tout en véhiculant cette valeur de convivialité. »