Témoignage de Clark, étudiant en MSc Agroécologie

Clark Halpern, étudiant américain originaire du New Jersey est arrivé début septembre à l’Isara, dans le cadre du double diplôme MSc of Agroecology mis en place en partenariat avec l’Université de Wageningen.

L’année dernière, il a passé un semestre à suivre des cours à l’Université de Wageningen avant de terminer un stage à la Banque mondiale. Il a ainsi pu contribuer à des projets agricoles axés sur le financement climatique dans le secteur de l’élevage et la mise en œuvre de mesures de politique agricole autour de l’atténuation, de l’adaptation et de la résilience au changement climatique.

Avant de commencer ce master, qu’avez-vous fait ? Pourquoi avoir choisi cette formation ?

Pour mes études de premier cycle, j’ai étudié à l’Université de Chicago, où j’ai obtenu un baccalauréat en sciences de l’environnement et un baccalauréat en biologie, où je me suis spécialisé en microbiologie. Suite à une expérience dans le domaine recherche, j’ai été invité à faire partie du Peace Corps des États-Unis au Ghana, en tant que Volontaire de la vulgarisation agricole. J’ai vécu dans un petit village du nord du Ghana pendant deux ans. J’ai mis en relation des agro-éleveurs ruraux et des agriculteurs de subsistance avec des fonctionnaires du ministère ghanéen de l’Agriculture pour mener des campagnes de vaccination du bétail, faire la démonstration de techniques de plantation pour améliorer les rendements des cultures de base et faire part des préoccupations des petits agriculteurs aux responsables gouvernementaux.

Comme je postulais à différents programmes de maîtrise après mon séjour au Ghana, j’ai pu rencontrer Alexander Wezel, responsable du programme d’agroécologie de l’Isara. J’ai été rapidement convaincu que ce MSc était la meilleure solution pour moi. À l’Université de Wageningen, je me concentrerai sur les composantes politique et recherche de l’agriculture. Cette base sera affinée à l’Isara, où le haut niveau d’expertise technique en agroécologie et les relations avec les agriculteurs locaux, les entreprises et les acteurs gouvernementaux me permettront d’avoir une vision plus large de ce que l’agroécologie signifie dans la pratique.

Quelle a été ta première impression de Lyon ? de l’Isara ?

Je trouve que Lyon est une ville magnifique avec de grands bâtiments anciens et des marchés animés. Venir en France, c’est sortir de ma zone de confort avec un nouvel environnement et une nouvelle langue. Je trouve que l’école a un beau campus et je me suis senti accueilli par la communauté Isara. Le corps étudiant plus petit crée une atmosphère plus personnelle où vous pouvez vraiment connaître vos professeurs et vos camarades.

Quel est ton projet professionnel ?

Je voudrais travailler davantage sur le côté politique et vulgarisation de l’agriculture face au changement climatique. J’espère pouvoir continuer à vivre et à travailler en France ou dans la communauté européenne, car certains des projets les plus passionnants dans le domaine se produisent ici.

Un peti mot pour conclure…

Je suis ravi d’être ici à l’Isara, d’étudier l’agriculture durable d’une manière nouvelle et applicable. Le programme va me permettre d’avoir beaucoup d’interactions à la fois avec les étudiants et les enseignants ainsi que les acteurs et parties mobilisés dans l’agroécologie. C’est une période passionnante pour étudier l’agroécologie, et je suis heureux d’avoir la chance de travailler dans ce domaine.