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Cap sur le Québec pour une aventure humaine et scientifique

Partir à l’étranger pendant son cursus d’ingénieur, c’est bien plus qu’un simple échange académique : c’est une immersion dans une autre culture, une autre façon d’apprendre, de penser, de vivre. Pour Dorine, étudiante en 4e année à l’ISARA, ce choix s’est naturellement porté sur le Québec. Attirée autant par la richesse des paysages que par les spécificités académiques du pays en matière de salubrité et sécurité alimentaires et de transformation des produits, elle a choisi l’Université Laval, partenaire de longue date de l’ISARA depuis plus de 20 ans, pour y effectuer un semestre. Une collaboration durable, qui favorise les échanges scientifiques et humains. Dans cet article, Dorine partage son témoignage d’étudiante en mobilité internationale, entre adaptation, découvertes et enrichissement professionnel.


Pourquoi le Québec ? Un choix du cœur et de la curiosité

« Étudier à l’étranger est une vraie opportunité, et je tenais à vivre une expérience dépaysante. J’ai choisi de partir loin, pour vraiment sortir de ma zone de confort. Le Québec m’attirait aussi pour une raison plus académique : leur approche de la sécurité alimentaires, notamment dans le domaine de la transformation agroalimentaire, est très différente de celle pratiquée en France. Je voulais m’en inspirer pour mes futurs projets professionnels. »


Une intégration fluide et bienveillante à l’Université Laval

« L’accueil des étudiants internationaux à l’Université Laval est vraiment remarquable. L’ambiance est ouverte et bienveillante, les Québécois sont habitués à côtoyer des étudiants venus du monde entier. Je me suis très vite sentie à ma place, que ce soit dans les cours ou les projets de groupe.
La vie en résidence étudiante a facilité mon intégration. C’est l’endroit parfait pour tisser des liens rapidement. Les professeurs, eux, ont été très disponibles et attentifs. Ils prenaient le temps de nous expliquer les modalités d’évaluation propres à leur système universitaire, ce qui m’a permis de m’adapter sereinement. »


Un quotidien marqué par l’émerveillement

« Ce que j’ai préféré ? Les paysages grandioses du Québec. Forêts enneigées, grands lacs, architecture typique… tout m’a émerveillée. Chaque lieu visité avait une identité forte, très différente de ce qu’on connaît en France. Le dépaysement est total, et c’est ce qui rend l’expérience aussi riche. »


Un message pour les étudiants qui hésitent encore

« Si vous hésitez à partir, je vous dirais simplement : foncez ! C’est normal d’avoir quelques craintes – le climat, la distance avec la France – mais tout cela s’apprivoise vite. Le froid ? Avec de bons vêtements, on s’y habitue très bien ! Et à l’Université Laval, un réseau de tunnels relie les bâtiments entre eux, ce qui évite de passer trop de temps dehors en hiver. Les semestres sont courts, le temps passe à une vitesse folle. Je recommande aussi vivement de loger en résidence : c’est ce qui a rendu mon immersion aussi intense et authentique. »

Aujourd’hui, Dorine se projette comme ingénieure en agroalimentaire, spécialisée en recherche et développement. Elle a choisi le domaine d’approfondissement Innovation en Produits Alimentaires Durables (IPAD) un dispositif proposé en 5e année du cursus Ingénieur agronome, qui intègre des compétences en innovation durable, en lien direct avec son projet professionnel.
Son séjour au Québec lui a apporté une nouvelle perspective : enrichie par les méthodes nord-américaines, elle espère désormais pouvoir appliquer ces connaissances à ses projets futurs, ici en France.