Portraits

Portrait d’une apprentie-ingénieure Isara

Rencontre avec Stéphanie HUBERT, apprentie-ingénieure Isara. Après 10 ans passés dans l’armée, Stéphanie a intégré l’Isara pour suivre la formation par apprentissage Ingénieur agronome.

« Après l’obtention de mon Bac ES, en 2008, je suis partie 10 ans dans l’armée au sein de la section de chasseurs alpins. J’ai commencé par travailler dans le renseignement, où je faisais de la veille de fonctionnement des armées à travers le monde. Cela m’a permis de beaucoup voyager, et tout particulièrement en Afrique et dans les Dom-Tom. Puis, j’ai occupé le poste de moniteur de tir des armées en Afrique, pendant plusieurs années.

A 29 ans, j’ai décidé de reprendre des études et j’ai validé un BTS Aménagement paysager, en alternance avec les espaces verts de Feyzin. L’agronomie me plaisait bien et je souhaitais également rester dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Du coup, j’ai postulé à l’Isara en 3e année en alternance et je travaille avec la SNCF sur la maîtrise de la végétation aux abords des voies ferrées.

J’espère que cela va me permettre de poursuivre ma carrière professionnelle dans un domaine qui me tient à cœur, en lien avec le développement durable en France ou à l’international.

« Je suis une bonne représentation du « rien n’est impossible ». Après 10 années dans l’armée, je suis actuellement un cursus d’ingénieur en alternance à l’Isara. C’est une belle transition car je m’ouvre à un tout nouvel environnement.

Stéphanie HUBERT

Malgré la différence d’âge avec le reste de la promotion, je me suis bien intégrée. Il y a une belle ouverture d’esprit ici. Les gens sont là pour travailler, ça se sent. C’est studieux. Tout le monde a envie de réussir. Je pense que j’ai développé une bonne capacité d’adaptation ces dernières années, d’abord avec mon expérience dans l’armée, et lors de mon BTS avec un public également très différent.

J’ai 31 ans et la formation par apprentissage m’a semblé la plus pertinente pour poursuivre mes études. Il est vrai que les raisons financières sont aussi l’un des critères. Faire de l’alternance m’a permis de me reconnecter avec un autre monde professionnel.

Ma mission consiste à planifier la maintenance de la végétation sur 400 km de voies sur l’Ouest lyonnais et une partie du trajet Paris/Marseille. Nous cherchons des alternatives pour lutter contre le glyphosate : éco pâturage, ensemencement, robots de fauche…

L’environnement et le développement durable, c’est ce qui me plaît. J’aimerais évoluer sur une fonction de chef de projet dans des mairies ou collectivités territoriales.

Je verrai après mes 3 années car peut-être que d’autres domaines vont m’intéresser. Je ne me ferme aucune porte.

Je me sens vraiment actrice de ma formation. Je prends aussi beaucoup de plaisir dans les domaines que j’étudie à l’Isara et mon expérience en entreprise. L’Isara pour moi, c’était le bon choix ! »