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Portrait, Ikram étudiante marocaine

Entrée en 3e année à l’Isara, Ikram ABDERAHIM est originaire du Maroc et vient d’une école partenaire de l’Isara, l’Ecole des Hautes Etudes de Biotechnologies et de Santé (EHEB) à Casablanca. Après trois années d’études en pharmacie qui ne lui ont pas vraiment plu, Ikram entre en 2e année à l’EHEB afin de suivre le cursus Ingénieur Isara.

« Je porte un intérêt fort à l’alimentation depuis longtemps. C’est pourquoi, l’Isara et les différentes opportunités métiers dans l’agroalimentaire m’ont donné envie.

Mon objectif serait d’avoir mon propre projet dans l’innovation alimentaire. Ce premier mois de cours me donne plein d’envies. J’aimerais approfondir tout ce qu’on nous propose en agroalimentaire, et il va falloir que je fasse des choix. D’abord pour mon séjour d’études, je dois commencer à m’intéresser aux spécialités proposées par les universités partenaires et cibler le pays.

J’aimerais contribuer à donner accès à une nourriture saine et durable, plus équitablement sur notre planète...Le gaspillage alimentaire me touche beaucoup.

Ikram ABDERAHIM

Ensuite, je dois choisir mon parcours de spécialisation pour la 4e et 5e année. J’envisage aussi peut-être de poursuivre en alternance. Je vais affiner cette réflexion dans les prochains mois.

Après l’obtention de mon diplôme d’ingénieur, je souhaite dans un premier temps, acquérir des expériences variées dans de nombreux domaines du secteur agroalimentaire.

Ensuite j’aimerais avoir ma propre unité de production alimentaire, soit en France et cela serait une belle opportunité pour moi, puisque c’est un pays leader en agroalimentaire, soit dans un autre pays.

J’aimerais contribuer à donner accès à une nourriture saine et durable, plus équitablement sur notre planète. Je trouve qu’il reste encore beaucoup d’injustice sociale dans le domaine. Je voudrais jouer un rôle pour apporter un peu de changement. Nous serons tous rendus responsables un jour ou l’autre. Le gaspillage alimentaire me touche beaucoup. Je ne comprends pas comment nos systèmes économiques et politiques en sont encore là. »