Une Laiterie à Lyon
Après six mois d'accompagnement par l'incubateur Foodshaker by Isara, Jean et Anaïs ouvriront bientôt une laiterie urbaine à Lyon.
Après six mois d'accompagnement par l'incubateur Foodshaker by Isara, Jean et Anaïs ouvriront bientôt une laiterie urbaine à Lyon.
Arrivée dans le cadre du programme d’échanges Erasmus+ à l’Isara, Moana a intégré pour un semestre le MSc Agroecolgy.
Clark Halpern, étudiant américain originaire du New Jersey est arrivé début septembre à l’Isara, dans le cadre du double diplôme MSc of Agroecology mis en place en partenariat avec l’Université de Wageningen.
Depuis plus de dix ans, le palmarès des élèves de l’Isara est la preuve que ce parcours de spécialisation est performant tant dans l’enseignement d’une démarche d’intrapreneuriat ou d’entrepreneuriat, que dans l’aboutissement de projets d’innovation.
Vingt-deux millions. C’est le nombre d’étudiants supplémentaires que comptera l’Afrique en 2030, selon une analyse démographique du cabinet Paxter, fondé par l’ancien président de la Conférence des grandes écoles (CGE), Pierre Tapie. Ils ne sont que 8 millions aujourd’hui. Les besoins en matière de formations sont réels.
Face à ce constat, l’Isara, en partenariat avec la CITEF, lance un nouvel espace d’échanges entre les établissements d’enseignement supérieur et les acteurs socio-économiques du Nord et du Sud dans les secteurs de l’agriculture, de l’agronomie et de l’agroalimentaire.
Ce nouveau réseau thématique francophone a pour ambition de mettre en œuvre des actions concrètes en faveur du développement, de la coopération inter-universitaire et du renforcement des interactions avec les acteurs professionnels du secteur.
En partenariat avec la CITEF* , l’Isara vient de lancer un réseau Agri-Agro en Afrique. Quels sont ses objectifs ? Pourquoi l’Afrique ?
Avec la CITEF, nous souhaitons créer un nouvel espace d’échanges entre les établissements d’enseignement supérieur et les acteurs socio-économiques du Nord et du Sud dans les secteurs de l’agriculture, de l’agronomie et de l’agroalimentaire.
Au fil de nos rencontres avec nos partenaires africains, nous nous sommes rendus compte que les établissements africains étaient demandeurs à différents niveaux.
Tout d’abord, en matière de professionnalisation des formations, il y a la nécessité de professionnaliser les cursus en apportant un soutien pédagogique, en améliorant l’insertion professionnelle et l’employabilité des diplômés africains dans les secteurs agricoles et alimentaires.
Pour y parvenir, il faut adapter les cursus aux besoins des professionnels et favoriser la proximité entre les partenaires socio-économiques et les établissements de formation.
La mise en place d’un réseau dynamique d’échanges devrait permettre le partage d’expertises techniques, la création de dispositifs pédagogiques innovants.
Nous souhaitons également développer les mobilités d’étudiants (stages, passerelles,…), d’enseignants-chercheurs et personnels techniques,
mettre en place des partenariats internationaux (double-diplômes, semestres d’échanges,…).
Portrait
Avec plus de 20 ans d’expérience en marketing et développement à l’international, Stéphanie Mazier a vécu et travaillé en Europe, dans le secteur de l’agroalimentaire (vins et jambon Serrano) et des startups high-tech.
*CITEF : Conférence Internationale des Formations d'Ingénieurs et des Techniciens d'Expression Française.
Dans le cadre du programme de recherche PRADIV (Pratiques agroécologiques favorisant la biodiversité), une équipe de recherche de l’Isara a mis en place une pratique destinée à introduire plus de biodiversité dans les cultures de maïs. Cette pratique a été imaginée par Aurélie Ferrer, Dr en Ecologie et enseignante-chercheure à l’Isara et Sandrine Leblond, Responsable Biodiversité chez BASF et fait l’objet du projet de thèse de Doctorat de Coralie Triquet. L’expérimentation sur le terrain a démarré en 2019 sur 5 parcelles d’agriculteurs volontaires. 2020 marque la deuxième phase de tests, avec 7 parcelles et 6 agriculteurs pour cette année.
Trois grands types d'outils ont été produits par le projet pour aider tous les acteurs de la chaîne alimentaire, à relocaliser leur production. On parle ici des collectifs d'agriculteurs, des entreprises agroalimentaires, des distributeurs, des collectivités et tous ceux qui, au quotidien, participent au développement de ces systèmes (chambres d'agriculture, organisations professionnelles agricoles, les associations professionnelles...).
Il semble évident, qu’au sortir de la crise, certains auront un rôle essentiel à jouer pour aller vers une transition durable et ancrer les comportements que l’on voit aujourd’hui émerger. Il semble évident également que les solutions seront collectives plus qu’individuelles. Il sera temps de susciter sur les territoires, une solidarité dont tous auront besoin pour développer d’autres modèles d’alimentation.
La crise sanitaire actuelle est en train de modifier profondément les perceptions de notre monde. En termes alimentaires, elle a déjà eu de nombreuses conséquences. Elle interroge nos façons de nous alimenter ou de faire nos courses.
La crise sanitaire actuelle est en train de modifier profondément les perceptions de notre monde. Dans le secteur alimentaire, elle a déjà de nombreuses conséquences et nous amène à nous interroger sur notre alimentation. Elle oblige aussi les systèmes alimentaires à plus de résilience.